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DRYADE2, subst. fém.
Petit arbrisseau à fleurs blanches, de la famille des Rosacées, poussant dans les régions tempérées et dont l'espèce alpine (synon. thé des Alpes), était utilisée autrefois en médecine, comme astringent. Au Spitzberg (...) les plantes à fleurs sont nombreuses, pavots jaunes des montagnes, dryades aux fleurs semblables à des anémones, silènes rouges, une grande variété de draves et de saxifrages (Rouch, Régions polaires,1927, p. 176).
Rem. 1. On rencontre except. le n. lat. dryas. On y trouve dryas et biscutelles sur les sols peu profonds (Wolkowitsch, Élev., 1966, p. 99). 2. Le terme dryas, subst. masc. invar., désigne aussi des périodes géologiques correspondant aux glaciations tardives du quaternaire, époques où la dryade caractérisait la végétation de la toundra. Le Magdalénien (...) s'étend sur trois phases froides : les Dryas I, II, III, appelés du nom de la plante arctique Dryas octopetala qui les caractérise dans le nord de l'Europe (F. Bourdier, Préhist. de France, Paris, Flammarion, 1967, p. 244).
Prononc. et Orth. : [dʀijad]. Ds Ac. 1835-1878. Étymol. et Hist. A. 1269-78 driade « nymphe des bois » (J. de Meung, Rose, éd. F. Lecoy, 17933). B. 1786 bot. (Encyclop. méthod. ap. DG). A empr. au lat. dryas, -adis (le plus souvent au plur. dryades) « dryade » lui-même empr. au gr. δ ρ υ α ́ ς, -α ́ δ ο ς « id. », dér. de δ ρ υ ̃ ς « chêne », les dryades demeurant sous l'écorce des chênes. B empr. au lat. bot. [cf. 1735 dryadae, Linné Syst. Nat., p. 41 et 1740 dryas, Syst. Nat. Regnum veget. XII Isocandria Poligynia Dryas, p. 24].