| DRUPE, subst. fém. BOT. Fruit charnu, indéhiscent, renfermant un seul noyau. L'abricot, la pêche, la cerise, la prune, sont des drupes (DG). Le tanguin de Madagascar, employé par les Malgaches dans les épreuves judiciaires, est la drupe du Tangénia (Wurtz, Dict. chim.,t. 3, 1878, p. 186).Rem. Certains aut. et lexicographes (dont Ac. 1835-1932) attribuent à ce terme le genre masc. : Comme le dattier, le doum sert à tous les usages. Son fruit est un drupe ligneux, désagréable sous la dent et dont la saveur affaiblie rappelle celle du pain d'épice (Du Camp, Nil, 1854, p. 297). Pour la majorité des dict. gén. et spécialisés du xxes., ainsi que pour la plupart des botanistes (cf. Quillet 1965), il est du genre fém. (cf. Lar. 20e-Lar. Lang. fr., Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 2, 1931, p. 372, Méd. Biol. t. 1 1970). Prononc. et Orth. : [dʀyp]. Ds Ac. 1835-1932. Var. droupe ds Land. 1834. Étymol. et Hist. 1796 (Encyclop. méthod. Agric. d'apr. DG). Empr. au lat. impérialdrupa [oliva] et absol. drupa « olive mûre ». Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Laboriat (J.). Le Sexe des anges. Déf. Lang. fr. 1974, no74, p. 14; Vocab. hermaphrodite. Vie Lang. 1972, p. 79. |