| DRIVE, subst. masc. A.− SPORTS 1. TENNIS. Coup consistant à frapper la balle après un rebond, avec la face de la raquette (la paume de la main en avant) de telle sorte que la balle rase le filet. Un drive violent le long des lignes de côté (O. Lesourd dsGuide du tennis,1934) : 1. Ma pauvre Micheline, c'est fini de nos parties de tennis. Dommage, ton jeu commençait à se tenir et tu avais un drive qui venait bien.
Aymé, Travelingue,1941, p. 29. Rem. On a proposé pour cet anglicisme les équivalents coup rasant, coup droit (cf. Figaro, 5 mai 1964). 2. GOLF. Coup de longue distance, donné au départ d'un trou : 2. Il y a des « bois » utilisés pour les coups les plus longs. Un drive bien frappé peut atteindre deux cents mètres et plus.
Jeux et sp.,1967, p. 1421. B.− MUS. (jazz). ,,Qualité particulière du jeu d'un musicien qui fait preuve de force, de vigueur et d'enthousiasme. On dira, par exemple, de Louis Armstrong ou d'Oscar Peterson qu'ils ont un « drive terrible »`` (Ténot 1967). C.− PSYCHOL. ,,Tendance impulsive`` (Piéron 1963). Prononc. : [dʀajv]; mais [dʀi:v] ds Warn. 1968. Étymol. et Hist. 1896 golf, tennis (Sports Athlét., p. 289 ds Bonn.). Angl. drive subst. « coup droit », terme de sp. dep. 1857 ds NED. Bbg. Bonn. 1920, p. 51. − Sain. Lang. par. 1920, p. 167. |