| DRAWBACK, subst. masc. A.− Vx, COMM. Remboursement, à l'exportateur de produits manufacturés, des droits de douane payés lors de l'importation des matières premières qui ont servi à fabriquer ces produits. Synon. usuel admission* temporaire.Les viandes salées exportées bénéficiaient depuis 1820 d'un draw back, c'est-à-dire d'une restitution des droits acquittés par le sel employé pour la salaison (Stocker, Sel,1949, p. 110). B.− Au fig. Mauvais côté d'une chose. Synon. inconvénient, revers.Un mistral furieux (...) c'est (...) le grand draw-back de tous les plaisirs que l'on peut rencontrer en Provence (Stendhal, Mém. touriste,t. 1, 1838, p. 297).J'ai vu à Athènes et en Asie les plus beaux monuments du monde et les plus beaux paysages possibles. Le drawback consistait en puces et en cousins gros comme des alouettes (Mérimée, Lettres à une inconnue,t. 1, 1870, p. 51). Prononc. et Orth. : [dʀobak] ,,aw sonne comme o fermé ds lawn-tennis, outlaw, drawback et tomahawk`` (Mart. Comment prononce 1913, p. 45), mais [dʀ
ɔ-] ds Pt Lar. 1968. Le mot est admis ds Ac. 1878 et 1932. Écrit draw-back ds Littré qui souligne toutefois qu'on écrit de plus en plus drawback en un seul mot. Étymol. et Hist. 1. 1755 comm. (Forbonnais, Comm. des Colonies Angl., p. 298 ds Bonn.); 2. 1823 « inconvénient; mauvais côté d'une chose » (Stendhal, Rossini, p. 20). Angl. drawback (du verbe to draw « tirer, retirer » et de back « en arrière ») attesté ds NED, au sens 1 dep. 1697, au sens 2 dep. 1720. Fréq. abs. littér. : 4. Bbg. Bonn. 1920, p. 49. |