| ![]() ![]() ![]() ![]() DRAPÉ, ÉE, part. passé, adj. et subst. masc. I.− Part. passé de draper*. II.− Adj. [En parlant d'un tissu] Épais, préparé comme le drap. Étoffe drapée; du bon drap bien drapé. ♦ Bas drapés. Bas de laine imitant le drap. Le notaire avait soixante-neuf ans, une tête chenue, un visage carré, vénérable (...) des bas drapés, des souliers à agrafes d'argent (Balzac, Cabinet ant.,1839, p. 45). III.− Subst. masc. Ensemble des plis harmonieusement disposés d'un vêtement. Une robe avec de la dentelle par devant, un drapé de charmeuse grise (Aragon, Beaux quart.,1936, p. 213). − Disposition des plis d'une tenture. L'opulent intérieur second Empire se mue en garni sordide; les drapés en linges douteux; les bijoux en pacotille (Huyghe, Dialog. avec visible,1955, p. 263). ♦ P. métaph. Derrière moi la forteresse, d'une livide couleur d'os sous son drapé de brouillard (Gracq, Syrtes,1951, p. 151). Prononc. et Orth. : [dʀape]. Ds Ac. 1694-1878. Fréq. abs. littér. : 352. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 259, b) 635; xxes. : a) 735, b) 493. |