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DRAGUE3, subst.
Argot
A.− Subst. fém. [Chez les camelots]
1. Vente de plantes médicinales, d'orviétans, de remèdes plus ou moins charlatanesques (cf. Galtier-Boissière, Devaux, Dict. arg., 1939, p. 34) :
Le pathos [hérité des vieux marchands d'orviétan] est resté, encore que certains « ouvriers de la drague » soient garçons intelligents et de belle culture. A. Breffortds L'Œuvre,28 janv. 1937, p. 2, col. 1.
2. P. ext.
a) ,,Fonds de commerce ou état de saltimbanque; attirail d'escamoteur`` (Delvau 1866).
b) Le métier de banquiste lui-même. Monter une drague. S'établir charlatan. Il avait pris des associés et monté une drague (J. Vallès ds L. Rigaud, Dict. jargon paris.,1878, p. 125).
B.− Subst. masc.
1. P. méton. [Chez les camelots] Celui qui vend de la drague, des plantes médicinales. Synon. dragueur.Les « dragues » sont les descendants stylisés de l'ancien marchand d'orviétan (A. Breffort ds L. Rigaud, Dict. jargon paris.,1878, p. 125).
2. P. ext. Médecin. J'ai poissé la fauf d'un drague (j'ai volé la tabatière d'un médecin) (Dict. complet de l'arg.,1844, p. 41).
Prononc. : [dʀag]. Homon. drag. Étymol. et Hist. 1. 1866 fém. « attirail d'escamoteur » (Delvau); 2. 1885 masc. « charlatan » (Le Petit Journal, 6 janv. ds Z. fr. Spr. Lit. t. 8, 351). Peut-être issu de drague1« filet pour pêcher à la traîne », « le charlatan essayant d'attirer, de prendre des victimes comme dans une nasse » (FEW t. 18, p. 53a).