| DOMINANCE, subst. fém. A.− Fait de dominer, d'exercer un pouvoir souverain ou prépondérant. Synon. usuel prédominance.La dominance ou le « leadership » adultéré d'un état qui mobilise les hommes et les ressources par des moyens de contrainte, en vue d'exercer la contrainte (Perroux, Écon. XXes.,1964, p. 241). B.− P. ext. Fait d'avoir une importance, une valeur plus grande que d'autres éléments, dans un ensemble. On sait aussi que la dominance colorée d'un objet dépendra de la dominance colorée du plus important objet voisin. Sur ce mur ensoleillé, par exemple, l'ombre portée d'un toit orangé sera bleue, violette si le toit est jaune, et verte s'il est rouge (Lhote, Peint. d'abord,1942, p. 21). − GÉNÉT. Prépondérance d'un caractère ou d'un gène sur son allélomorphe, lorsqu'ils sont tous deux présents chez un individu hétérozygote (d'apr. Méd. Biol. t. 1 1970) : Le progrès de la génétique a montré que la notion de dominance absolue (1reloi de Mendel) n'est pas générale. Souvent un gène dominant se manifeste incomplètement à l'état hétérozygote; les hybrides présentent alors un type intermédiaire. La dominance et la récessivité ne sauraient être considérées comme des propriétés intrinsèques des gènes...
Hist. gén. des sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 702. Prononc. : [dɔminɑ
̃:s]. Étymol. et Hist. 1467 « domaine, seigneurie » (Usem. de la for. de Brecelien, Cart. de Redon, Eclairc. CCCLXXXIII, A. de Courson ds Gdf.); rare av. Cabanis [1757-1808] (Poit. 1851 ap. Littré). Dér. du rad. du part. prés. de dominer*; suff. -ance*. Fréq. abs. littér. : 10. |