| * Dans l'article "DOCÈTE,, subst. masc. et adj." DOCÈTE, subst. masc. et adj. HIST. RELIG. (Celui) qui professe le docétisme. Cérinthe devint dans la tradition chrétienne (...) le représentant typique du christianisme docète, frère du christianisme ébionite (Renan, Évangiles, 1877, p. 422).Parlant des docètes, l'évêque d'Antioche [saint Ignace] semble dire qu'après leur mort, quand ils seront sortis de leurs corps et devenus comme des démons, ils n'auront pas part à la résurrection glorieuse du Christ (Théol. cath.t. 4, 1, 1920, p. 340).Rem. L'emploi adj. ou subst. en appos. n'est attesté ds aucun dict. gén. des xixeet xxesiècles. Prononc. Seule transcr. ds Land. 1834 et Littré : do-sèt-t'. Étymol. et Hist. 1704 (Trév.). Empr. au gr.
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α
ι
́ de même sens; v. catholicisme et Dict. d'hist. et de géogr. ecclésiastiques. DÉR. Docétisme, subst. masc.Hérésie des premiers siècles de l'Église, qui niait la réalité de l'Incarnation et n'attribuait à Jésus-Christ qu'une apparence humaine. À part le docétisme qui procède d'une mentalité archaïque, nestorianisme et monophysique semblent cohérents, chacun de son point de vue (Philos., Relig., 1957, p. 3812).− Seule transcr. ds Littré : do-sé-ti-sm'. − 1reattest. 1864 (Littré); de docète(s), suff. -isme*. |