| * Dans l'article "ZYGOTE,, subst. masc." ZYGOTE, subst. masc. A. − BOT., gén. en compos. Corps sphérique résultant de la conjugaison de deux cellules végétales. [Chez les Angiospermes] le noyau reproducteur qui renfermait le grain de pollen (...) s'est divisé en deux noyaux, qui sont bientôt incorporés en deux cellules gamétiques mâles appelées spermatozoïdes (...). Il y aura ainsi une double fécondation lorsque ces deux spermatozoïdes sont libérés dans le sac embryonnaire. L'un d'eux féconde l'oosphère, réalisant le zygote-plantule, cellule-œuf diploïde qui, en se multipliant produira l'embryon vrai. L'autre spermatozoïde féconde le noyau du sac embryonnaire, déjà habituellement diploïde, en réalisant le zygote-albumen, cellule-œuf triploïde, qui se multipliera en produisant un organisme inorganisé, l'albumen (Encyclop. univ.(3eéd.), t. 21989, p. 360). B. − BIOL.
Œuf fécondé; cellule à 2 n chromosomes résultant de la fusion des cellules sexuelles mâle et femelle, appelée aussi cellule-œuf. La fécondation comporte la fusion, cytoplasme à cytoplasme et noyau à noyau (caryogamie), de deux cellules appartenant à l'haplophase [phase haploïde du cycle reproductif] qui ont reçu le nom de gamètes. La cellule diploïde qui prend alors naissance est appelée zygote (Encyclop. univ.(3eéd.), t. 101989, p. 201). REM. -zygote, élém. de compos.V. hétérozygote, homozygote, monozygote (s.v. mon(o)- I D 4 a) et aussi: Dizygote, adj. et subst. masc.,biol., embryol. [P. oppos. à monozygote] Chacun des jumeaux provenant de deux ovules différents fécondés par deux spermatozoïdes différents. On sait (...) que deux ou plusieurs ovules mûrs peuvent tomber en même temps dans les trompes et être fécondés par autant de spermatozoïdes. C'est la genèse des faux jumeaux ou dizygotes (Foulq.-St-Jean1969). Prononc.: [zigɔt]. Étymol. et Hist. 1. 1890 bot. (Lar. 19eSuppl., s.v. isospore, citant Duchartre, s. réf.: Strasburger [...] nomme zygote la spore qui résulte de leur union [des deux zoospores]); 2. 1910 parasitol. (Brumpt, Parasitol., p. 48); 3. 1913 biol. (M. Caullery, Les Probl. de la sexualité, Paris, Flammarion, p. 5). Empr. sav. au gr.
ζ
υ
γ
ω
τ
ο
́
ς « attelé », dér. de ζ
υ
γ
ο
́
ω « joindre, atteler ». Au sens 3, empr. à l'all. Zygote (1891, Klebahn d'apr. H. Cottez ds Hist. de la Lang. fr. 1880-1914, Paris, éd. du CNRS, 1985, p. 125). Bbg. Quem. DDL t. 13. |