| DIMIDIÉ, ÉE, adj. A.− BOT. [En parlant d'un organe d'une plante] Dont un seul des deux côtés est développé. Involucelles (...) dimidiés ou rejetés d'un seul côté en dehors (Kapeler, Caventou, Manuel pharm. et drog.,t. 1, 1821, p. 176). B.− MÉD. Qui ne concerne qu'un des deux côtés du corps. Anesthésie dimidiée (Garnier-Del.1972). − P. ext. La systématisation plus ou moins symétrique des rhumatismes polyarticulaires, (...) [ou] leur répartition relativement dimidiée (Ravault, Vignon, Rhumatol.,1956, p. 14). Rem. On rencontre chez Huysmans le verbe trans. dimidier. Dédoubler, chaque moitié étant traitée ou se comportant différemment. Tout en ne ressemblant pas à l'abbé, elle [sa servante] se dimidie, elle aussi, et se dédouble (...); elle est hautaine d'apparence et humble d'âme (Huysmans, Cathédr., 1898, p. 46). Les vêpres [du samedi] sont dimidiées; elles sont panachées (...); elles sont marquées sur l'ordo, comme étant, à partir du capitule, (...) de demain dimanche (Id., Oblat, t. 2, 1903, p. 116). Prononc. Seule transcr. ds Littré : di-mi-di-é, fém. -ée. Étymol. et Hist. 1821 bot. involucelles dimidiés (Kapeler, Caventou, op. cit., p. 175); 1903 liturg. (Huysmans, loc. cit.). Dér. du rad. du lat. class. dimidius « demi »; suff. -é*. Fréq. abs. littér. : 1. |