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DILAPIDATION, subst. fém.
A.− Action de dépenser à l'excès et inconsidérément des biens matériels, privés ou publics dont on a la propriété ou la gestion; p. méton. résultat de cette action. (Quasi-)synon. dissipation, gaspillage.La dilapidation d'une partie de ses richesses [à Véronique] avait proportionnément accru la valeur du fertile potager d'amour (Bloy, Désesp.,1886, p. 206).La négligence d'un domaine rural jadis imposant, mordu par les dilapidations diverses d'une ancienne fortune (Malègue, Augustin,1933, p. 138):
En juillet, le papier ne trouvait plus preneur. On se résolut à revenir au numéraire et le principal résultat de l'expédient fut la dilapidation de la plus grande partie des biens nationaux encore disponibles au profit de la bourgeoisie et des spéculateurs. Lefebvre, La Révolution fr.,1963, p. 470.
B.− P. métaph. ou au fig. [En parlant de valeurs non matérielles] Gaspillage par manque de sérieux, dépense inconsidérée et inutile. J'avoue que, quand je vois de pareilles dilapidations de rythmes et de rimes, j'éprouve une tristesse d'autant plus grande que le poëte est plus grand (Baudel., Art romant.,1867, p. 533).Il [Dulaurier] se réconfortait d'un peu de sommeil, après cette lyrique dilapidation de son fluide (Bloy, Désesp.,1886p. 20).Les vertus modérées, comme les vôtres, n'offrent que de médiocres terrains de placements rapaces ou de dilapidation (Arnoux, Double chance,1958, p. 52).
Prononc. et Orth. : [dilapidasjɔ ̃]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1465 (A. de Reilhac, Documents 1455-1499, I, 219 ds Bartzsch, p. 35), attest. isolée, à nouv. en 1762 (Ac.). Empr. au b. lat.dilapidatio, -onis « dissipation, destruction ». Fréq. abs. littér. : 32.