| DIGITATION, subst. fém. Découpure, trace, empreinte, etc., dont la forme évoque les doigts de la main, tenus écartés : La plupart [des montagnes de Nlle Zélande] se dessinent en pitons (...). Une entre autres se distinguait par cinq digitations en forme de main, qui couronnaient son sommet, d'où le nom de Cinq-Doigts qui lui fut donnée.
Dumont d'Urville, Voyage de découvertes autour du monde,t. 2, 1832-34, p. 581. − Spéc., ANAT. Faisceau de fibres musculaires partant d'un même point. Le « grand dentelé » (...) s'épanouit, pour se fixer par des digitations à la face externe des côtes (Cuvier, Anat. comp.,t. 1, 1805, p. 253).Les digitations du dentelé, chacune au-dessus de celle d'une côte (Montherl., Songe,1922, p. 45). Prononc. : [diʒitasjɔ
̃]. Étymol. et Hist. 1754 (Encyclop. t. 4 : Digitation, en Anatomie, terme dont on se sert pour exprimer la manière dont deux muscles dentelés par leur extrémité opposée, s'endentent l'un dans l'autre); 1771 (Trév. : On se sert aussi de ce mot, en Botanique, pour exprimer la découpure des feuilles). Dér. du rad. du lat. digitus « doigt »; suff. -(a)tion*. Fréq. abs. littér. : 31. Bbg. Quem. Fichier. |