| DENTURE, subst. fém. A.− Ensemble des dents. Denture magnifique, gâtée; denture artificielle. La bouche entr'ouverte découvrait une denture d'une blancheur éclatante (Gautier, Fracasse,1863, p. 385).Avez-vous bien observé la figure du nouveau Président [des États-Unis]? (...) sa puissante mâchoire, (...) sa saine denture de carnassier (Mauriac, Nouv. Bloc-notes,1961, p. 391). ♦ P. métaph. La lèvre du piano se retroussa sur une denture de sept octaves, régulièrement gâtée (Arnoux, Suite var.,1925, p. 6). − Spéc., ANAT. Nombre, nature, disposition des dents. Les reptiles cynodontes annoncent les mammifères par la denture et par la structure des doigts (J. Rostand, La Vie et ses probl.,1939, p. 163). B.− TECHNOL. (cf. dent D 3). Denture d'un engrenage, d'une roue. Une scie à denture fine (Nosban, Manuel menuisier,t. 2, 1857, p. 227). Prononc. et Orth. : [dɑ
̃ty:ʀ]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. 1276-77 blanke denture (Adam de La Halle, Jeu de la Feuillée, éd. E. Langlois, 121); 2. 1752 « ensemble de dents d'une roue dentée » (Trév. Suppl.). Dér. de dent*; suff. -ure*. Fréq. abs. littér. : 27. |