| DATURA, subst. masc. Plante toxique à fleurs blanches et odoriférantes. La douceur de cette peau (...) devait être active et pénétrante comme la senteur des daturas (Balzac, Paysans,1844, p. 209).Une odeur rampante sort des daturas fleuris (Colette, Sept dial. de bêtes,1905, p. 122).Prononc. et Orth. : [datyʀa]. Ds Ac. 1762 et 1798 sous la forme francisée dature (cf. aussi ds Land. 1834). Ds Ac. 1835-1932 sous la forme latine. Étymol. et Hist. 1598 (W. Lodewijcksz, Premier livre de l'hist. de la navigation aux Indes orientales par les Hollandois, f. 27 rods Arv., p. 209). Empr., par l'intermédiaire du port.(attesté dep. 1563, Garcia da Orta ds Dalg.), au skr. dhattūra. A été vulgarisé en fr. par l'intermédiaire du lat. sc. des droguistes et herboristes (v. Arv., pp. 208-213). Fréq. abs. littér. : 17. Bbg. Arv. 1963, pp. 208-213. − Mat. Louis-Philippe 1951, p. 130, 261. − Rommel 1954, p. 122, 135, 189. |