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DÎNÉE, subst. fém.
A.− Repas que l'on prend à l'étape d'un voyage. Le prix de la dînée et de la couchée est fixé (Constant, «Cahier rouge », 1830, p. 73).Au lieu de la dînée et de la couchée (Gautier, Fracasse,1863, p. 52).
Rem. Noté comme vx par Ac. 1932.
B.− P. méton. Étape où l'on prend son repas. Dès la première dînée, le colonel réprimanda sèchement Lucien en lui voyant prendre un journal (Stendhal, L. Leuwen,t. 1, 1836, p. 32).La traite est longue du village à la dînée (Gautier, Fracasse,1863p. 76).
Prononc. et Orth. : [dine]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1225 [ms.] « dîner, temps d'un dîner » (Partonopeus de Blois, éd. J. Gildea, 6199, var. ms. Bibl. Arsenal 2986 : Mais ne dure c'une disnee); 2. en partic. 1527 « dîner fait en voyage » d'où « lieu où l'on dîne en voyage » (Le Loyal Serviteur, Hist. de Bayart, ch. 9 ds Hug.); 3. 1694 « dépense occasionnée par la nourriture des personnes et chevaux du voyage (Ac.). Part. passé subst. fém. de dîner1*.