Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
DÉTRAQUÉ, ÉE part. passé et adj.
I.− Part. passé de détraquer.*
II.− Adj., fam. Qui est dérangé dans son fonctionnement.
A.− [En parlant d'une chose]
1. Domaine concr.Nerfs détraqués. Temps détraqué. Temps irrégulier et mauvais.
2. Domaine abstr.Cervelle, imagination, mémoire, tête détraquée. Il y a bien longtemps, mon bon ami, que je veux vous écrire, et ma mauvaise santé, de jour en jour plus détraquée, m'empêche de rien faire qui vaille (Sand, Corresp.,t. 1, 1812-76, p. 41):
1. ... les médecins doivent connaître les désirs de leurs patients et deviner leurs buts, à travers les indications vagues et contradictoires qu'un patient à l'esprit plus ou moins détraqué peut leur proposer... David, La Cybernétique et l'humain,1965, p. 82.
B.− [En parlant d'une personne] Qui est atteint de troubles mentaux. Je ne suis pas tout à fait normal. Je suis détraqué (Aymé, Uranus,1948, p. 181).
Emploi subst. Celui, celle qui a le cerveau dérangé. Synon. déséquilibré.Il [Gaston de Lamarthe] classait Mmede Burne parmi les détraquées contemporaines dont il avait tracé le type dans son intéressant roman Une d'Elles (Maupass., Notre cœur,1890, p. 308):
2. « Ma parole, je perds la boussole (...). Je sais bien que je suis touché puisque je ressens ma fatigue jusque dans les moelles. Mais, tout de même, avoir dormi 24 heures sans s'en rendre compte, sans le savoir, ça c'est très grave. Un cas clinique. Sommeil de grand détraqué ». Cendrars, Moravagine,1926, p. 181.