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DÉTENDU, UE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de détendre*.
II.− Adjectif
A.− Vieilli. Dont on a enlevé les tentures, les tapisseries. La cérémonie finie, je me promenais le soir dans la basilique à demi détendue (Chateaubr., Mém.,t. 2, 1848, p. 545).
B.− Usuel
1. [En parlant d'une tension physique] Qui cesse d'être tendu. Arc, ressort détendu; harpe détendue; peau détendue (peau ridée, vieillie).
2. P. anal., ou au fig. Dont la tension corporelle, intellectuelle, morale est relâchée. Synon. serein; anton. anxieux, crispé, comprimé, contracté.Tout détendu, tout abandonné, tout tranquille, à l'abri du vent, du soleil, des regards, il s'endort (Gide, Feuillets automne,1949, p. 1116).L'ambiance détendue, relaxée des vacances, loin des tracas quotidiens (Weinand, Aspect public radioph.,1964, p. 6):
Elle passait légèrement ses doigts sur ses tempes, dans ses cheveux; le frôlement de cette caresse semblait effacer les plis du front, l'amertume du jour au coin des lèvres serrées et elle aimait à le voir d'abord faible, épuisé, et renaître par elle, sous ses doigts, avec un sourire détendu et plus jeune. Chardonne, L'Épithalame,1921, p. 173.
Avec nuance péj. Affaibli, peu rigoureux. Gens fatigués, cassés, brisés, détendus et sans verve (Goncourt, Journal,1866, p. 296).
SYNT. Corps, esprit, visage détendu; figure détendue; muscle, nerfs, traits détendu(s); l'air calme et détendu; lettre détendue et confiante.
Prononc. et Orth. : [detɑ ̃dy]. Ds Ac. 1694 puis 1740-1878. Noter que Ac. 1718 écrit destendu. Fréq. abs. littér. : 323. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 254, b) 365; xxes. : a) 417, b) 710.