| DÉSEMBOURBER, verbe trans. Tirer hors de la bourbe ou de la boue (cf. débourber). Désembourber un char. Il peut désembourber cette voiture (Ac.1835-1932) :1. Une fois il avait aidé la sorcière de Torteval à désembourber son chariot. Une vieille, nommée Moutonne Gahy.
Hugo, Les Travailleurs de la mer,1866, p. 65. − P. métaph. Se tirer d'embarras : 2. Désembourbé par Gregor Tennenbaum, le cinéma français allait peut-être sortir définitivement de l'ornière.
Vialar, La Chasse aux hommes,Tournez, jolies gosses, 1956, p. 103. Rem. Dans ce dernier cas l'emploi réfl. est fréq. : [le lieutenant à Ravaud] − Pense à tes hommes tu te dois à eux. L'aurais-tu oublié? − Non, dit Ravaud ce point d'appui me reste; et grâce à lui j'espère me désembourber (Genevoix, Seuil guitounes, 1918, p. 37). Prononc. et Orth. : [dezɑ
̃buʀbe], (je) désembourbe [dezɑ
̃buʀb], Ds Ac. 1694 puis 1740-1932. Étymol. et Hist. 1690 (Fur.). Dér. de embourber*; préf. dé(s)-*. Fréq. abs. littér. : 9. |