| DÉPLÂTRER, verbe trans. Ôter le plâtre* de quelque chose. Déplâtrer un mur. − Spéc., CHIR. Enlever la bande plâtrée* qui immobilisait un membre fracturé. Rem. On rencontre ds la docum. le part. passé adj. déplâtré, ée. Dépouillé de son revêtement de plâtre. Une salle de dix mètres sur cinq, enfumée, pleine de poussière et de cris, ignoblement sale, avec ses murs déplâtrés, couverts de graffitis (Van der Meersch, Invas. 14, 1935, p. 162). Prononc. et Orth. : [deplɑtʀe], (je) déplâtre [deplɑ:tʀ
̥]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. 1601 pronom. « se révéler » (P. Mathieu, Histoire des derniers troubles en France, III, 59 vods R. Hist. litt. Fr., t. 9, p. 485); 2. 1800 sens phys. (Boiste). 1 formé comme anton. par changement de préf. de emplastrer (FEW t. 3, p. 221 b); 2 dér. de plâtrer*; préf. dé-*. DÉR. Déplâtrage, subst. masc.Action de déplâtrer. Spéc. Déplâtrage du vin. Certains vins étant trop riches en sulfate de chaux, on a recours, pour les vendre, soit au coupage avec des vins non plâtrés, soit au déplâtrage par le chlorure de baryum (Macaigne, Précis hyg.,1911, p. 260).− [deplɑtʀa:ʒ]. − 1reattest. 1836 (Raymond, Suppl. au dict. Acad. ds Quem. Fichier); de déplâtrer, suff. -age*. BBG. − Quem. 2es. t. 2 1971 (s.v. déplâtrage). |