| ![]() ![]() ![]() ![]() DÉPATTER (SE), verbe pronom. Région. Enlever la terre ou la boue de ses chaussures (cf. J.-M. Simon, Gloss. parler solognot, 1942).− P. métaph. : ... bientôt la nuit s'éclaircit; (...) et le ciel s'élargit sur leurs têtes.
− Hé! là! dit Sarcelotte. V'là que ça se dépatte, là-haut! si ce sacré vent d'est ne tombe pas, dans une heure, il fera clair d'étoiles.
Genevoix, Raboliot,1925, p. 258. Étymol. et Hist. 1907 dial. (France Suppl. : Dépatter [se]. Se décrotter, se tirer d'affaire, se justifier); cf. 1925 (Genevoix, loc. cit.). Mot dial. du Centre (Jaub.; v. aussi FEW t. 8, 41 a) dér. de patter (dér. de patte*), 1655 « emporter de la terre avec ses pieds, dans les lieux humides [en parlant du lièvre] » (Salnove, Venerie Royale ds FEW t. 8, 40b), surtout dans les dial. du Centre où il signifie « prendre de la terre à ses chaussures »; « attacher aux pieds (de la terre) » (Jaub.; FEW t. 8, 41 a) également au sens fig. (Jaub.). Fréq. abs. littér. : 1. |