| ![]() ![]() ![]() ![]() DÉNUDEMENT, subst. masc. Action de dénuder*, de dépouiller de l'enveloppe, de ce qui recouvre; résultat de cette action. (Quasi-)synon. dénudation*.A.− Littér. [En parlant d'un élément de la nature] Action de dépouiller de ce qui recouvre; fait d'être dénudé*. Berthe (...) sentait approcher les marais et Noizic dans le dernier dénudement des terres avant l'océan (Chardonne, Épithal.,1921, p. 37). B.− Au fig. [En parlant gén. d'une chose abstr.] 1. [En parlant gén. des choses littér. ou artistiques] Action de dépouiller d'éléments superflus, d'ornements, de rendre (trop) simple, pauvre, sec, de (faire) perdre son ampleur; résultat de cette action. Les « Tantriques » ont recours au plaisir sexuel : ils ne s'y abîment pas, s'en servent de tremplin. Jeux de virtuose, déliquescence se confondent et rien n'est plus loin de ma volonté de dénudement (G. Bataille, Exp. int.,1943, p. 37).Le bruyant succès fait à un inquiétant visionnaire du dénudement et de la maigreur : Bernard Buffet (Cassou, Arts plast. contemp.,1960, p. 630). 2. Action de ne pas/plus abriter ou cacher; fait de découvrir, de mettre à nu : Ce que les révélateurs de l'Inconscient ont découvert et décrit sous le nom d'automatisme, n'est que le dénudement par l'instinct génésique, des rouages moteurs de l'organisme...
L. Daudet, L'Hérédo,1916, p. 105. Rem. Dénudation s'emploie plutôt pour l'action de dénuder; dénudement s'emploie plutôt pour le fait d'être dénudé. Étymol. et Hist. 1916, supra ex. Dér. du rad. de dénuder*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 2. |