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DÉMÊLÉ, ÉE, part. passé et subst. masc.
I.− Part. passé de démêler*.
II.− Subst. masc., gén. au plur. Contestation, querelle sur une affaire qui demande à être éclaircie et qui est l'objet de débats entre deux parties. Un simple démêlé, de fréquents démêlés; avoir des démêlés avec l'administration, la police. Ce démêlé si subtil et si intéressant de St Augustin avec les semi-pélagiens (Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 2, 1842, p. 119).L'origine des démêlés du nouveau roi avec le pape (Bainville, Hist. Fr.,t. 1, 1924, p. 76):
Tout allait mal chez lui; il avait des démêlés sans fin avec ses femmes de ménage; il était constamment dupé, volé par ceux qui le servaient. Rolland, Jean-Christophe,La Nouvelle journée, 1912, p. 1507.
− Fam. Avoir des démêlés avec la justice. Avoir commis quelques délits pour lesquels on a encouru ou non une condamnation. Son air timide et farouche, que ses derniers démêlés avec la justice n'avaient fait qu'accroître (Zola, Bête hum.,1890, p. 163).
Prononc. et Orth. : [demεle]. Demi-longueur ds Passy 1914 de la voyelle rad. Ds Ac. dep. 1694. Fréq. abs. littér. : 202. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 413, b) 214; xxes. : a) 204, b) 268. Bbg. Bourciez (E.). L'Âge des mots en fr. R. de Philol. fr. 1928, t. 40, p. 138.