| DÉLICOTER (SE), verbe pronom. [En parlant d'un cheval] Se débarrasser de son licou. Pour que l'âne se délicote, père, il faut que le pré soit rudement beau! (Mistral ds Lamart., Cours fam. de litt.,40eentretien, 1859, p. 292).− Au fig. Il leur [aux nations] faut des siècles pour se délicoter, encore le font-elles quelquefois à leur propre détriment (S. Mercier, Néol.,t. 1, 1801, p. 159). Rem. Plusieurs dict. (Littré, DG, Besch. 1845, Lar. 19e-Lar. Lang. fr.) enregistrent l'emploi trans. de délicoter, signifiant « ôter le licou de ». Prononc. et Orth. : [delikɔte], (je me) délicote [delikɔt]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1678 (G. Guillet, Les Arts de l'homme d'épée, Paris, s.v. licol). Dér. de licou*; préf. dé-*; dés. -er avec intercalation de -t- à partir des formes dial. notamment normanno-pic. licot (FEW t. 5, p. 325 b) ou d'apr. ligote, ligoter*. Fréq. abs. littér. : 1. |