| ![]() ![]() ![]() ![]() DÉGOURDI2, IE, part. passé, adj. et subst. masc. I.− Part. passé de dégourdir2*. II.− Emploi adj. [En parlant d'un liquide, d'un lieu] Légèrement réchauffé. Eau dégourdie. Lorsqu'il pénétra dans la chambre de l'abbé, il la trouva un peu dégourdie par un grand feu de coke (Huysmans, Cathédr.,1898, p. 72). − P. métaph. Il y a pourtant sous l'eau à peine dégourdie du style d'intéressantes observations, de savoureuses gloses (Huysmans, En route,t. 1, 1895, p. 263). III.− Emploi subst. masc., POT., CÉRAM. (cf. dégourdir2A).Première et légère cuisson destinée à enlever l'excès d'eau contenue dans la pâte, spécialement dans la préparation de la porcelaine. Cuire en dégourdi. On cuit [les moules en terre cuite] au feu de porcelaine que l'on nomme dégourdi (Al. Brongniart, Arts céram.,t. 1, 1844, p. 135).Un commencement de cuisson qu'on appelle dégourdi (Al. Brongniart, Arts céram.,t. 1, 1844p. 177).Les pâtes [céramiques] très plastiques (...) prennent presque toute leur retraite à une chaleur incandescente (...) qu'on appelle chaleur de dégourdi (Al. Brongniart, Arts céram.,t. 1, 1844p. 265). − P. méton. La poterie déjà soumise à cette cuisson. Les moules cintrés [en terre cuite] doivent être séchés sur un (...) noyau en terre saupoudré de dégourdi de porcelaine (Al. Brongniart, Arts céram.,t. 1, 1844p. 135). Prononc. et Orth. Cf. dégourdi1. Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Vaillant (R.). Le Parler de Garancières. B. folklorique d'Île-de-France. 1953, t. 15, p. 466. |