| DÉFEN(D)S,(DÉFENS, DÉFENDS) subst. masc. Rare. ,,Interdiction faite au concessionnaire d'une forêt d'y pratiquer des coupes; interdiction de parcours ou de pacage`` (Forest. 1946). Bois en défens (Ac.1835-1932).Mais dans cette région [l'ouest algérien], si l'alimentation reste un don de la nature, une mise en défens périodique, une rotation dans l'emploi des zones pâturées, peuvent permettre une amélioration systématique (Wolkowitsch, Élev.,1966, p. 97).Prononc. et Orth. : [defɑ
̃]. Ds Ac. 1762 s.v. défends; ds Ac. 1835-1932 uniquement s.v. défens (cf. aussi ds Nod. 1844, Guérin 1892); ds Ac. 1798 s.v. défends ou défens comme ds la majorité des dict. Cf. Besch. 1845, Littré, Lar. 19e-Lar. Lang. fr. (qui donnent, en outre, la var. au sing. défend), DG, Rob. et Quillet 1965. Étymol. et Hist. 1. 1119 defens « interdiction, défense » (Ph. de Thaon, Comput, 535 ds T.-L.); 2. ca 1200 defoiz « terre, bois clôturé, dont l'entrée est interdite » (Renart, éd. Martin, IX, 1945); 1231 deffens (Ch. de Morv[ille]-sur-Seille, Arch. Meurthe ds Gdf.). Defens, empr. au lat. defensum, part. passé neutre subst. de defendere, v. défendre, 1 au sens de « chose défendue », 2 au sens de « terrain clôturé » (lat. médiév., 1023 ds Nierm.); defois, forme adaptée (usuelle aux sens 1 et 2 au xiies. ds T.-L.). |