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DÉFÉRER2, verbe intrans.
Déférer à.Se conformer au désir, explicite ou implicite, de quelqu'un par respect pour lui; lui céder par égard pour son âge ou sa qualité. Déférer à l'âge, à la dignité, au mérite, à la qualité de quelqu'un (Ac.1798-1932) :
1. ... Maltère, que révoltait tout respect imposé, déférait au contraire, très profondément à ceux qu'il appelait sa famille intellectuelle... Barrès, L'Ennemi des Lois,1893, p. 35.
2. Le spécialiste vint avec sa trousse chargée de tous les rhumes de ses clients, comme l'outre d'Éole. Ma grand' mère refusa net de se laisser examiner. Et nous, gênés pour ce praticien qui s'était dérangé inutilement, nous déférâmes au désir qu'il exprima de visiter nos nez respectifs, lesquels pourtant n'avaient rien. Proust, Le Côté de Guermantes 2,1921, p. 324.
Prononc. et Orth. Cf. déférer1. Étymol. et Hist. A. 1282 deferrier de qqc. à (qqn) « s'en remettre à (quelqu'un pour quelque chose) » (Gouvernement des rois, 219, 4 ds T.-L. : Ainz doit l'en mult deferrier de lor norriçon au jugement de lor mestre). B. 1. 1541 « attribuer (une cause à une juridiction) » (Calv., Instit., 1088 ds Littré); 1559 « accuser quelqu'un » deferez ou soupeconnez (Amyot, Alc., 3, ibid.); 2. 1541 « conférer un titre, une dignité à quelqu'un (ici de l'honneur) » (Calvin, op. cit., 899, ibid.); 1559 deferer à « avoir de la déférence, du respect pour » (Amyot, Aristide, 25 ds Hug.); 1690 part. prés. adj. « qui montre des égards à l'égard de quelqu'un » homme deferent (Fur.), forme deferant concurremment dep. Ac. 1694; av. 1715 « qui marque de la déférence » ton déférant (Fénelon ds Guérin). Empr. au lat. class. deferre « porter de haut en bas » fig. « présenter, accorder » en partic. « dénoncer, porter plainte en justice ».
STAT. − Déférer1 et 2. Fréq. abs. littér. : 118.