| DÉCULOTTAGE, subst. masc. A.− Action de déculotter ou de se déculotter; résultat de cette action. Ce matin, dans ma toilette du matin, presque dans mon déculottage, tombe Réjane, toute tourbillonnante dans une pelisse rose (Goncourt, Journal,1890, p. 1120).Les chemises troussées de Fragonard, tout ce poétique déculottage ne lui inspirait pas beaucoup plus d'intérêt (Rolland, J.-Chr.,Foire, 1908, p. 803). B.− Au fig. ou p. métaph. Mise à nu indiscrète (de sentiments, etc.). Tous les déculottages mystiques de feu Gounod (Huysmans, En route,t. 2, 1895, p. 226). − Exhibition de mauvais goût. Il n'y avait pas alors de cités clochardes, de vulgarisations hôtelières, de faux folklore ni de déculottage touristique (Morand, Eau sous ponts,1954, p. 138). Étymol. et Hist. 1890 « action de se déculotter, résultat de cette action » (Goncourt, loc. cit.); 1895 fig. (Huysmans, loc. cit.). Dér. du rad. de déculotter*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 3. |