Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
DÉCONFIT, ITE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de déconfire*.
II.− Emploi adj.
A.− Domaine concr.
1. [En parlant de pers.] Qui a été entièrement défait, vaincu au cours d'une bataille. « L'escouade déconfite se le tint pour dit » (Gautier, Fracasse,1863, p. 218):
1. Ensanglanté, les coudes et les genoux écorchés jusqu'au vif, les poils souillés de poussière, harassé, maté, poussif, rejetant par les narines le sable qu'il avait mordu de toutes ses dents, le vieil ours déconfit put à peine se relever... Cladel, Ompdrailles,1879, p. 21.
2. [En parlant de choses] Qui a été abîmé, mis hors d'usage. Les passagers admirent les constructions déconfites de l'Exposition (Cendrars, Du monde entier au cœur du monde,Feuilles de route, Le Formose, 1924, p. 196).
B.− Domaine abstr.
1. Qui a éprouvé un embarras, une déconvenue; qui est déconcerté, décontenancé par un échec, un refus. Air déconfit; mine déconfite. Elle aimait aussi son air déconfit quand les événements ou les hommes, trompaient son attente (Camus, Exil Roy.,1957, p. 1558):
2. Abrutis par ce discours [de Sylla], cette rage, cette mimique, et ces jets oculaires fulgurants, les ambassadeurs revinrent déconfits auprès de Mithride... L. Daudet, Sylla et son destin,1922, p. 106.
2. DR. Qui est en déconfiture*.
Rem. Attesté ds Littré, Lar. 19eSuppl. 1878, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., Quillet 1965.
Prononc. et Orth. : [dekɔ ̃fi], fém. [-fit]. Ds Ac. 1694-1878. Fréq. abs. littér. : 65. Bbg. Darm. Vie 1932, p. 108. − Goug. Mots t. 3 1975, p. 191.