| DÉCINTRER, verbe trans. ARCHIT. Enlever d'une voûte, d'une arche, d'une arcade, les cintres qu'on y avait posés pour les construire. On ne doit décintrer les voûtes que quand elles sont bien sèches (Ac.1835, 1878; cf. Degrand, Résal, Ponts en maçonn., t. 1, 1887, p. 206).Prononc. et Orth. : [desε
̃tʀe]. Ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1680 (Rich.). Dér. de cintrer*; préf. dé-*. Fréq. abs. littér. : 1. DÉR. Décintrage, décintrement, subst. masc.Opération consistant à enlever les cintres ayant servi à édifier une voûte, une arche ou une arcade (cf. Adeline, Lex. termes art, 1884). Les ciments expansifs ont permis d'apporter des solutions élégantes à certains problèmes de construction, décintrement d'ouvrages, reprises en sous-œuvre, etc. (Cléret de Langavant, Ciments et bétons,1953, p. 182).− [desε
̃tʀa:ʒ], [desε
̃tʀ
əmɑ
̃]. Ds Ac. respectivement dep. 1932 et 1798. − 1resattest. a) 1798 décintrement (Ac.); b) 1863 décintrage (Littré); de décintrer, suff. -(e)ment1*, -age*. BBG. − Gohin 1903, p. 239 (s.v. décintrement). |