| ![]() ![]() ![]() ![]() DÉCAPITÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de décapiter*. II.− Emploi adj. A.− Qui a eu la tête coupée. Certaines tribus sauvages honorent les têtes de leurs ennemis décapités (Montherl., Lépreuses,1939, p. 1467). − Emploi subst. Arnim (...) fait intervenir un miracle : la tête du décapité est recollée par un bourreau expert en arts de sorcellerie et tout finit bien (Béguin, Âme romant.,1939, p. 267). B.− P. anal. Dont on a détruit la partie supérieure. Ces vieilles tours, minées à leur base par le temps (...) décapitées à leurs sommets de la flèche qui les élevait jadis dans le ciel (Lamart., Tailleur pierre,1851, p. 394).Une étroite masure en démolition, déjà décapitée de ses étages (Bernanos, Mauv. rêve,1948, p. 946). C.− Au fig. Qui a perdu la partie importante ou essentielle. Le Concordat supprima l'évêché. La pauvre ville décapitée [Tréguier] n'eut pas même un sous-préfet (Renan, Souv. enfance,1883, p. 6).Notre armée décapitée de ses chefs respectés (Maurras, Kiel et Tanger,1914, p. 121). Fréq. abs. littér. : 188. |