| DÉCALITRE, subst. masc. Mesure de capacité de dix litres (symb. dal). Un décalitre de lait. Par défi, j'ai mangé un jour XV aloyaux, et je peux encore, sans me gêner, boire 72 décalitres d'eau-de-vie (Flaub., Corresp.,1859, p. 327).Sa mesure ne tient pas le décalitre (Vercel, Cap. Conan,1934, p. 228).− P. méton. Récipient contenant ou pouvant contenir un décalitre. Dans beaucoup de contrées de la France, on se sert, pour la mesure du volume des grains, ou même des liquides, du double décalitre (Privat-Foc.1970). − Arg. ou pop. [P. anal. de forme avec le récipient] Chapeau haute forme. Y voulait aller à la ville, être un mossieu, avec un décalitre sur la tête (Moselly, Terres lorr.,1907, p. 142). Rem. On trouve le syntagme képi en décalitre (Courteline, Train 8 h 47, 1888, 2epart., IX, p. 200). Prononc. et Orth. : [dekalitʀ
̥]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1795, 7 avr. (Loi du 18 germinal, an 3, art. VII). Dér. du subst. litre*; élément préf. déca-*. Fréq. abs. littér. : 6. Bbg. Quem. Fichier. |