| DÉBOURBAGE, subst. masc. Action de débourber. − En partic. ♦ MINÉR. Lavage d'un minerai argileux ou boueux pour le débarrasser de l'argile qui l'enveloppe. Les fragments les plus gros sont quelquefois, après le débourbage, soumis à un triage (klaubage) (Wurtz, Dict. chim. pure et appl.,t. 2, 1ervol., 1873, p. 387). ♦
ŒNOLOGIE. Clarification que l'on fait subir au moût pour la vinification en blanc, soit en l'abandonnant à lui-même, soit en le traitant par l'anhydride sulfureux, soit en le refroidissant (5 à 10 oC) : La défécation est extrêmement importante et on peut la comparer au débourbage dans la vinification en blanc; elle réclame pour réussir une température assez basse et un repos absolu du moût; ...
Brunerie, Les Industr. alim.,1949, p. 78. Rem. La plupart des dict. enregistrent également, dans le domaine de la pêche, le sens « opérations par lesquelles on fait perdre au poisson son goût de bourbe ». Prononc. : [debuʀba:ʒ]. Étymol. et Hist. 1838 métall. (Ac. Compl. 1842). Dér. du rad. de débourber*; suff. -age*. |