| DÉBOUILLIR, verbe trans. TECHNOL. ,,Faire bouillir dans de l'eau, avec certains ingrédients, des échantillons d'étoffes teintes, pour éprouver si la teinture en est bonne, ou des étoffes, pour leur rendre leur première blancheur`` (Ac. 1835-1932). Les pièces débouillies deux fois en sel de soude, (...) subissent les traitements suivants (A. Wurtz, Dict. chim. pure et appl.,t. 3, 1878, p. 285).Prononc. et Orth. : [debuji:ʀ], (je) débous [debu]. Cf. bouillir. Admis ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1669, août, teinturier (Règlement sur les manufactures [...] teinturiers en soie, laine et fil, art. 81 ds Littré). Dér. de bouillir*; préf. dé-*. DÉR. Débouilli, subst. masc.Action de débouillir. Mettre une étoffe au débouilli (Ac.1835-1932).Ordonnons aux gardes-jurés de faire de fréquents débouillis pour reconnaître la qualité des teintures (Lett. pat., 22 juill. 1790, art. 14, Champagne ds Littré).Rem. On rencontre ds les dict. les synon. débouillissage, subst. masc. (Ac. Compl. 1842, etc.) et, plus rarement, débouillage, subst. masc. (Besch. Suppl., Lar. 19e-Lar. encyclop.).− Dernière transcr. ds DG : dé-bou-yi. Admis ds Ac. 1762. − 1resattest. a) 1669, août débouilli (Règlement sur les manufactures [...] teinturiers en soie, laine et fil, art. 82 ds Littré); b) 1819 débouillissage (Boiste qui note ,,mieux`` débouilli); a part. passé subst. de débouillir; b du rad. du part. prés. de débouillir; suff. -age*. |