| ![]() ![]() ![]() ![]() DÉBITER2, verbe trans. A.− Débiter qqn. Inscrire une somme d'argent au débit de son compte. Madame Balzac, ma mère, n'a pas d'exemplaire du tome IV des « Contes et romans philosophiques »; voulez-vous m'en envoyer un dont vous me débiterez (Balzac, Corresp.,1833, p. 242). B.− Débiter un compte. Inscrire une somme au débit d'un compte : 1. Du Tillet dit (...) avoir pris les louis. Le parfumeur alla ouvrir son grand livre, le compte de son commis ne se trouvait pas encore débité.
Balzac, César Birotteau,1837, p. 62. − P. ext. [Le compl. d'obj. désigne la somme inscrite au débit d'un compte] :
2. Quand le vendeur put s'approcher [de la caisse], après avoir débité sa vente d'un trait de crayon sur son cahier à souches, il appela cette vente, que le caissier inscrivit au registre...
Zola, Au Bonheur des dames,1883, p. 488. Prononc. et Orth. : [debite]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1723 comptab. « porter au débit d'un compte » (J. Savary des Bruslons, Dict. universel de comm.). Dér. de débit2*; dés. -er. STAT. − Débiter1 et 2. Fréq. abs. littér. : 589. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 827, b) 897; xxes. : a) 925, b) 761. |