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DÉBARRAS, subst. masc.
A.− Fait, action d'être débarrassé de quelqu'un ou de quelque chose. Bon, fameux, grand débarras! Qu'ils partent!... Qu'ils partent!... Quel débarras pour nous et notre bon roi!... (Erckmann-Chatrian, Hist. paysan, t. 1, 1870, p. 279).
P. ext. Fait d'être libéré d'une gêne ou d'une contrainte, soulagement physique ou moral qui en résulte. Eux, voyaient surtout dans le monastère le débarras de l'existence (Huysmans, Oblat,t. 2, 1903, p. 46):
Ce serait un grand débarras de bêtise humaine et d'imbécillité élégante, qu'une machine infernale qui, par un beau jour, tuerait tout le Paris qui fait, de trois à six, le tour du lac du bois de Boulogne. Goncourt, Journal,1865, p. 137.
B.− Local où l'on remise les objets momentanément inutilisés. Pièce, chambre, cabinet de débarras; une chambre-débarras. Colline prit les roses et les cacha dans une armoire qui servait de débarras (Murger, Scènes vie boh.,1851, p. 137).
Prononc. et Orth. : [debaʀa] ou [-ʀ ɑ]. [ɑ] post. ds les dict. les plus anc., cf. Land. 1834, Fél. 1851, Littré, DG, Passy 1914 et Barbeau-Rodhe 1930; [a] ant. ds les dict. mod., cf. Dub., Pt Rob., Pt Lar. 1968, Warn. 1968 et Lar. Lang. fr. Ds Ac. 1798-1932. Cf. -as. Étymol. et Hist. 1. 1798 « cessation d'embarras » (Ac.); 2. 1810 « endroit où l'on met les objets hors d'usage ou encombrants » considéré comme fautif (Molard, Mauv. lang. corr., p. 88); 1851 (Murger, loc. cit.). Déverbal de débarrasser*. Fréq. abs. littér. : 108.