| DÉBARDER, verbe trans. A.− Décharger et entreposer à quai les bois amenés par bateau ou par flottage. Débarder des cotrets; débarder un train de bois flotté (Ac.) : Voyons, asseyez-vous! − [Le débardeur trempé et boueux :] Monsieur le médecin, je suis aussi malpropre qu'une bûche de bois flottée qu'on va débarder de son train, je salirais les meubles.
Sue, Les Mystères de Paris,t. 1, 1842-43, p. 321. − P. ext. Décharger toutes sortes de marchandises. B.− Transporter des lieux d'abattage à ceux de chargement les arbres coupés et façonnés en forêt. Prononc. et Orth. : [debaʀde], (je) débarde [debaʀd]. Ds Ac. 1694 et 1718 sous l'anc. forme desbarder; ds Ac. 1740-1932 sous la forme moderne. Étymol. et Hist. 1522 « décharger (un bateau) » (Deguelin, Complainte de la pestilence, 2 vods Barb. Misc. 15, no16). Prob. dér. de bard*; préf. dé-* proprement « décharger à l'aide d'un bard, c'est-à-dire d'un chariot ». |