| DÉBARCADÈRE, subst. masc. A.− Jetée raccordée au quai d'un port ou aménagée sur le rivage d'un fleuve et destinée à l'embarquement et au débarquement des passagers et des marchandises : 1. J'avais abordé le débarcadère sans trop remarquer deux hommes qui étaient là debout pendant que la barque s'approchait et que le bateau à vapeur s'éloignait.
Hugo, Le Rhin,1842, p. 285. Rem. ,,On dit indifféremment embarcadère ou débarcadère`` (Quillet 1965). B.− P. anal., vx. Partie d'une gare de chemin de fer, quai où débarquent voyageurs et marchandises; p. ext. gare de chemin de fer : 2. Tous deux (...) pénétrèrent dans une vaste halle, semblable, par ses dimensions comme par la disposition de sa légère charpente, au débarcadère d'une gare de premier ordre.
Verne, Les 500 millions de la Bégum,1879, p. 72. Prononc. et Orth. : [debaʀkadε:ʀ]. Ds Ac. 1798 s.v. débarcadour (cf. aussi Land. 1834); ds Ac. 1835-1932 sous la forme moderne. Pour Besch. 1845 la forme avec le suff. -our est vieillie. Étymol. et Hist. 1687 débarcadour (Desroches, Dict. des termes de marine, 168 ds Arveiller ds Fr. mod., t. 25, p. 309), forme encore attestée ds Ac. 1798; 1773 débarcadère (Bourdé, Man., I, 162, ibid.). Dér. de débarquer*, p. anal. avec embarcadère*; la forme debarcadour prob. d'apr. le prov. desbarcadour (Mistral) moins prob. d'apr. le port. desbarcadouro. Fréq. abs. littér. : 60. |