| CYPRIÈRE, subst. fém. Plantation de cyprès. Les savanes et la cime aplatie des cyprières sur la rive occidentale du fleuve (Chateaubr., Natchez,1826, p. 371):Ils [les cyprès] croissent à quelque distance des bords du fleuve, dans une étendue de plus de cent lieues de terrain (...), dans des terrains toujours bas et couverts d'eau. On appelle ces espèces de marais cyprières. Ce bois a, aux yeux, quelque ressemblance avec le sapin; il est, comme lui, élancé, droit, peu noueux, d'une flexibilité et d'une durée étonnantes; ...
Baudry des Lozières, Voyage à la Louisiane,1802, p. 220. Rem. Attesté aussi ds Ac. Compl. 1842, Lar. 19e-Lar. Lang. fr., Littré, Quillet 1965, Rob. Suppl. 1970. Prononc. : [sipʀijε:ʀ]. Étymol. et Hist. 1744 (Charlevoix, Hist. et description génér. de la Nouvelle France..., XVI, pp. 85-86 ds Brunot t. 10, p. 806, note 3 et p. 807, note 1); 1838 (Ac. Compl. 1842). Dér. de cypr(és); suff. -ière*. Fréq. abs. littér. : 18. |