| CYME, subst. fém. BOT. Inflorescence dans laquelle l'axe principal, terminé par une fleur, se ramifie par une ou plusieurs tiges latérales qui se développent de la même manière. Leur type [aux inflorescences centrifuges] est la cyme (Plantefol, Bot. et biol. végét.,t. 2, 1931, p. 481).En cyme dichotome (E. Perrier, Zool.,t. 1, 1893, p. 755).Rem. Ac. 1798-1878 renvoient à cime; Ad. 1932 enregistre une entrée autonome. Prononc. et Orth. : [sim]. Ds Ac. 1798-1878 sous 2 formes, avec y ou i (en soulignant que c'est s.v. cyme qu'on renvoie à cime); ds Ac. 1932 uniquement s.v. cyme. La var. avec i est donnée à côté de la forme avec y ds Lar. 19e, Littré et Guérin 1892. Homon. cime. Étymol. et Hist. 1808 (Boiste : cime. Ombelle irrégulière), forme attestée jusqu'à Guérin 1892; 1814 cyme (Nysten). Empr. au lat. class. cyma « tendron de chou », d'où le m. fr. cime « rejeton (de chou) » 1564 (Ch. Estienne, Maison rustique, p. 39 b) [dès la 2emoitié du xiiies. fig. prisier une chime « compter (quelque chose) pour rien » (Gaufrey, 111 ds T.-L.)], v. aussi cime et André Bot. DÉR. 1. Cymette, cimette, subst. fém.,,Rejeton de certains choux dits aussi choux de Bruxelles`` (Littré). Attesté aussi ds Lar. encyclop., Quillet 1965. − Seule transcr. ds Land. 1834, Littré et DG : si-mĕt'. Var. cimette ds Lar. encyclop. qui note également chymette qu'on rencontre aussi ds Littré sous la forme chimette qu'il considère comme picarde.− 1resattest. 1350 (?) cimete (Vocabularius brevidicus ds Gdf. Compl.), 1552 cymette (J. Massé, Galien ds Delb. Rec. d'apr. DG); de cyme « rejeton (de chou) », suff. -ette*. 2. Cymeux, euse, cimeux, euse, adj.,,Qui a ses fleurs disposées en cyme`` (Besch. 1845). Attesté aussi ds Quillet 1965. − Dernière transcr. ds Littré : si-meû, fém. -meû-z. Var. cimeux ds Land. 1834.− 1resattest. 1803 cimeux (Boiste), forme attestée jusqu'à Guérin 1892; 1819 cymeux (Boiste); de cyme, suff. -eux*. |