| ![]() ![]() ![]() ![]() CULÉE2, subst. fém. TECHNOLOGIE A.− PEAUSS. Partie inférieure d'une peau tannée provenant de la région entourant la queue de l'animal. La partie la plus épaisse et la plus ferme est le « croupon » (...), sa partie arrière est appelée culée (Bérard, Gobilliard, Cuirs et peaux,1947, p. 20). B.− P. anal., SYLVIC. Souche d'arbre après l'abattage. ♦ Culée blanche. Souche coupée au-dessus du col. Culée noire. Souche coupée au-dessous du sol. Abattre à « culée noire », c'est-à-dire arracher l'arbre plutôt que de le scier (Cochet, Bois,1963, p. 131). Rem. 1. Le sens de « souche » est signalé comme région. par Diot, Pat. briard, 1930. 2. Les sens techn. ci-dessus, attestés ds la docum., ne figurent ni ds les dict. de l'Ac., ni ds les dict. gén. du xxes. les plus récents. 3. En parlant d'un bateau, certains dict. dont Ac. 1932, attestent encore comme vx le sens en mar. de « action de culer ». Prononc. : [kyle]. Étymol. et Hist. 1. 1355 archit. (Reg. du chap. de St Jean de Jérusalem, A.N. M.M. 28, fo8 rods Gdf. Compl.); 1499 la cullee d'un pont (Reg. de l'Hôtel de ville, II, 1778, ibid.); 2. 1694 mar. donner des culées « donner des coups de sa quille contre le fond » (Corneille). Dér. de cul*; suff. -ée*. Fréq. abs. littér. : 15. Bbg. Archit. 1972, p. 94, 178. − Rommel 1954, p. 161. |