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COUSIN2, subst. masc.
A.− Insecte à longues pattes grêles, très répandu dans les pays marécageux, connu pour son bourdonnement importun et pour la piqûre désagréable et contagieuse de la femelle. Ailes, antennes, pattes de cousin. Synon. maringouin, moustique (cour.).Nous aurons mouches et cousins par nuées (Sainte-Beuve, Prem. lundis,t. 2, 1869, p. 412).On ne se promène guère [à Biarritz], on est mangé la nuit par les cousins, et on médit de son prochain (Mérimée, Lettres Viollet-le-Duc,1870, p. 140).
B.− Au fig., fam., vx. [Par équiv. avec cousin1] Avoir toujours des cousins chez soi ou être mangé des cousins. Avoir constamment chez soi comme des parasites des cousins ou des personnes qui imposent leur présence au nom de la parenté ou de l'amitié. Chasser les cousins. Éloigner les parasites, les importuns. Chasse-cousin.
Rem. À l'exception de Quillet 1965, les dict. gén. du xxes. ne font plus état de sens figuré.
Prononc. et Orth. : [kuzε ̃]. Ds Ac. 1694-1932. Homon. et homogr. cousin1. Étymol. et Hist. 1551 lyonnais cousin (Gruget, trad. des Dialogues de Speron Sperone ds Hug.); 1577 cusin (Am. Jamyn, liv. V, Epigr. à Gellia ds Littré); 1578 (Ronsard, Les Amours diverses, XVI, éd. Laumonier, t. XVII, 2epart., p. 302). Orig. discutée; peut-être dér. de *couç issu du lat. class. culex, icis, les formes en -u- étant dues aux représentants de pulex, puce* (FEW t. 2, p. 1495 a). Bbg. Dauzat (A.). Fr. mod. 1939, t. 7, p. 167. − Gottsch. Redens. 1930, p. 123. − Pichon (E.). Cousin. Fr. mod. 1939, t. 7, p. 26.