| COURSIER2, IÈRE, subst. Petit(e) employé(e) chargé(e) d'effectuer diverses courses, notamment des livraisons, dans un magasin, un hôtel, une entreprise. Au même moment, une « coursière » de maison de modes (...) dévala les degrés en glapissant (Colette, Gigi,1944, p. 159):Y en a des fouillis prodigieux, tout emmêlés comme des buissons. Toute la journée, les « coursières » les petites râleuses de la couture, elles viennent glousser dans les comptoirs.
Céline, Mort à crédit,1936, p. 163. Prononc. : [kuʀsje], fém. [-sjε:ʀ]. Étymol. et Hist. [Fin du xixes. s. réf. ds Dauzat 1973]; 1922 masc. (Lar. univ.); 1922 fém. (Proust, Sodome, p. 846). Dér. de course*; suff. -ier*; dès ca 1180 [vallet] cursier « messager » (Horn, éd. M. K. Pope, 2477), cf. coursier1. STAT. − Coursier1 et 2. Fréq. abs. littér. : 343. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 210, b) 357; xxes. : a) 106, b) 170. BBG. − Kemna 1901, pp. 41-42. − Lew. 1960, p. 211. − Vidos 1939, p. 334; pp. 339-341. |