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CÔTIÈRE2, COSTIÈRE2, subst. fém.
[Correspond à côte2*]
A.− AGRIC. et HORTIC.
1. ,,Replat faiblement incliné et qui peut être labouré à la charrue`` (Fén. 1970).
2. Planche de jardinage à bonne exposition, où l'on cultive les primeurs (cf. Carrière, Encyclop. hortic., 1862, p. 128).
B.− GÉOMORPHOLOGIE. ,,Nappe de graviers ou de cailloux de quartz étalés sur certains plateaux ou collines du Languedoc`` (Fén. 1970).
P. ell. et méton. Costières du Gard. Vin récolté sur ces terrains.
Prononc. et Orth. : [kotjε:ʀ]; [kɔstjε:ʀ]. Ac. 1718 écrit encore costière; Ac. 1740-1932 donne la graphie moderne. La var. anc. subsiste dans des domaines archaïsants comme celui de la vitic. cf. Lar. 19e-Lar. encyclop. et supra B. La plupart des dict. dont Ac. signalent : ,,on dit plus ordinairement ados``. Cf. côte1. Étymol. et Hist. 1. Ca 1170 subst. plur. costeres « les côtes de la mer » (B. de Ste Maure, Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 1285); 2. 2emoitié xiiies. costiere « pente, versant d'une montagne » (Menestrel de Reims, 284 ds T.-L.); après 1274-75 (Adenet Le Roi, Enfances Ogier, éd. A. Henry, 5184) spéc. a) 1690 (Fur. : Costières est un nom que les Jardiniers donnent aux planches qui sont le long des murailles); b) 1754 costiere [avec prononc. du s] « penchant des montagnes qui se font face aux Antilles » (Encyclop. t. 4). Dér. de l'a. fr. coste, côte2*; suff. -iere*; la prononc. du -s- (2 b) est due à l'infl. soit du prov. coustiero « côteau, penchant » (Mistral), soit de la graphie du mot.