| CORTISONE, subst. fém. Hormone corticosurrénale, utilisée en thérapeutique pour ses propriétés antiinflammatoires et antiallergiques. L'action antirhumatismale de la cortisone (Ravault, Vignon, Rhumatol. clinique,1956, p. 14).[Le docteur à Isa] Le cœur [de ta mère] se lasse (...) la cortisone n'agit pour ainsi dire plus (H. Bazin, Qui j'ose,1956, p. 167).Rem. Cortisone entre comme 2eélément de composition dans la formation de termes relatifs à ses dérivés chim. : hydrocortisone. La découverte (...) récente de la cortisone, de l'hydrocortisone et de leurs dérivés, permet de corriger les (...) troubles métaboliques des sucres et des protides (Quillet, Méd. 1965, p. 497). Prononc. : [kɔ
ʀtizɔn]. D'apr. Warn. 1968 on entend parfois à la finale [-zo:n] avec [o:] fermé long. Étymol. et Hist. 1950 (Lar. mens., janv. 1951, no437 : Le mois au jour le jour du 15 nov. au 14 déc. 1950. Le mois scientifique. Le prix Nobel de méd. et de physiol.). Anglo-amér. cortisone (de corti[co] s[ter]one); mot forgé en 1936 par le biochimiste E.-C. Kendall et le médecin Ph. S. Hench de la Mayo Clinic dans le Minnesota (Klein Etymol.) DÉR. Cortisonique, adj.Relatif à la cortisone. Dérivé cortisonique (cf. Quillet Méd. 1965, p. 150) ou, p. ell., un cortisonique (cf. Quillet Méd. 1965, p. 498). − 1reattest. 1965 id.; de cortisone, suff. -ique*. BBG. − Listes de termes ou expr. à substituer à des mots étr. ou barbares. Déf. Lang. fr. 1970, no53, p. 35. − Marty (O.). Du Bon usage de la lang. fr. Déf. Lang. fr. 1970, no51, pp. 27-30. |