| ![]() ![]() ![]() ![]() CORDÉ, ÉE, ÉS, part. passé, adj. et subst. masc. plur. I.− Part. passé de corder2*. II.− Adjectif A.− Qui est roulé, tordu à la manière d'une corde. La chaînette cordée de son parapluie (Goncourt, Journal,1878, p. 1230). − [P. anal.] 1. [De forme] a) [En parlant des veines, des ligaments musculaires, des nerfs] Qui a l'aspect noueux de la corde. Ses mains aux veines vertes et cordées (Arnoux, Rossignol napol.,1937, p. 102). b) GÉOL. Lave cordée. Lave qui, en s'écoulant, forme des replis ressemblant à des paquets de cordes. Les laves vitreuses se solidifient à la manière des laitiers de forge, en replis ondulés (laves cordées) (Lapparent, Abr. géol.,1886, p. 69). 2. [De consistance; en parlant de certains légumes dont on consomme le bulbe, la racine, tels que céleris, raves, radis...] Qui devient filandreux comme une corde à une certaine période de l'année. B.− Qui est entouré d'une corde, qui est lié à l'aide d'une corde. Ballot cordé (Martin du G., J. Barois,1913, p. 372). III.− Subst. masc. plur. Cordés. ,,Classe du règne animal (...) comprenant tous les animaux qui possèdent, à une certaine phase de leur développement, une notocorde (corde dorsale) servant de moule à la vraie colonne vertébrale (vertébrés) ou persistant sous sa forme primitive pendant toute la vie (procordés)`` (Méd. Biol. t. 1 1970). Orth. Ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1. 1389 « garni de cordes » (Arch. adm. Reims, III, 745 ds Gdf. Compl.); 2. 1680 cheval cordé (Rich.). Dér. de corde*; suff. -é*. Fréq. abs. littér. : 7. Bbg. Ritter (E.). Les Quatre dict. fr. B. de l'Inst. nat. genevois. 1905, t. 36, p. 384.Rem. Attesté ds Rob. Suppl. 1970 et Quillet Suppl. 1971. |