| COPRAH, subst. masc. Amande desséchée de la noix de coco, employée en pâtisserie, et dont on extrait une huile utilisée dans l'alimentation et pour la fabrication du savon. Du tourteau de coprah (Quelques aspects l'équip. agric. Fr., 2, 1951, p. 17).Prononc. et Orth. : [kɔpʀa]. Var. la plus attestée, coprah ds Lar. 19e-Lar. Lang. fr., Littré, Guérin 1892, Rob.; copra ds Lar. 19eLar. Lang. fr., Guérin 1892, Rob.; var. francisée, copre ds Besch. 1845, Lar. 19e, Littré, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill. et Quillet 1965. Étymol. et Hist. 1602 copra (A. Colin, Histoire des Drogues [trad. d'un texte lat., lui-même adapté d'un texte port.], p. 158 ds Arv., p. 199); 1845 copre (Besch.) − 1892 Guérin; 1869 coprah (Lar. 19e). Empr. au port. copra (dep. 1563, Garcia da Orta, Coloquios ds Dalg. t. 1 1919, source de A. Colin, supra), lui-même empr. au malayalam (dial. tamoul) koppara. La forme coprah est peut-être due à l'infl. de l'anglo-indien coprah (v. Dalg.; Arv., pp. 199-201; König, p. 77; FEW t. 20, p. 102b). Fréq. abs. littér. : 5. Bbg. Arv. 1963, pp. 199-201. |