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CONVERTI, IE, part. passé, adj. et subst.
I.− Part. passé de convertir*.
II.− Emploi adj.
A.− Qui a abjuré, abandonné sa religion, ses croyances pour embrasser une nouvelle religion (généralement le catholicisme). Hérétiques, protestants, païens convertis; nouvellement, fraîchement converti; évangélisé et converti.
B.− Qui est revenu à la foi, à la pratique religieuse, à l'observance des lois morales. Un pécheur, un libertin converti. Je puis dire de mon âme ce que Manzoni a dit de l'Italie (...) « Repentante toujours et jamais convertie » (Sainte-Beuve, Poisons,1869, p. 9).
III.− Emploi subst. masc. ou fém. Personne qui a abjuré, abandonné sa religion, ses croyances pour embrasser une nouvelle religion (généralement la religion catholique). Un nouveau, une nouvelle converti(e); un converti de la veille, de fraîche date. Synon. partiels prosélyte, néophyte.Exiger de la jeune convertie une nouvelle abjuration (A. France, Génie latin,1909, p. 56):
Il y a dans la confiance d'une carmélite quelque chose qui me touche infiniment plus que la surexcitation des convertis qui se figurent que le ciel s'ouvre pour eux parce que Dieu s'est rendu sensible à leur cœur pendant l'espace de quelques secondes. Green, Journal,1949, p. 324.
Loc. fig. Prêcher un converti. Faire des efforts inutiles pour convaincre quelqu'un qui est déjà convaincu. Au reste, vous prêchez un converti sur le chapitre des expériences. Je ne crois à la reconnaissance de personne (Chateaubr., Corresp.,t. 2, 1789-1824, p. 2).
Fréq. abs. littér. : 656. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 116, b) 825; xxes. : a) 720, b) 961.