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CONVERSE, adj.
A.− LOG. [En parlant d'une prop.] Dont on change l'attribut en sujet et le sujet en attribut (cf. conversion) sans qu'elle cesse d'être vraie.
P. ext. Proposition, vraie ou fausse, inférée par conversion.
Emploi subst. Synon. de proposition converse.L'implication n'étant pas, comme la disjonction et la conjonction, une relation symétrique, elle comporte une converse pq (équivalente à qp). (R. Blanché, Introd. à la log. contemp.,Paris, A. Colin, 2eéd., 1957, p. 48).
B.− GÉOM. Proposition converse. ,,Celle qui, après avoir été déduite d'une autre conclusion, sert à son tour de principe à celle-ci`` (Besch. 1845). Synon. direct; anton. réciproque.
C.− [En parlant d'un rapport, d'une relation] Réciproque :
[Swedenborg] nous avait déjà enseigné (...) [que tout] dans le spirituel comme dans le naturel, est significatif, réciproque, converse, correspondant. Baudelaire, L'Art romantique,1867, p. 51.
Spéc., LOG. Relation converse, et p. ell., converse, subst. fém. Relation telle que, si une relation aRb est vraie, la relation bRca est vraie aussi. La converse de « implique » est « impliqué par... ».
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃vε ʀs]. Ds Ac. depuis 1718. Étymol. et Hist. 1. Ca 1300 subst. « le contraire » (J. de Meun, Testament, éd. Méon, 1041), seulement au Moy. Âge, très rare; 2. ca 1370 adj. log. voye converse (N. Oresme, Ethiques, V ds Littré); 1704 proposition converse adj. et subst. (Trév.). Empr. au lat. conversa part. passé fém. de convertere « convertir ».