| CONTRE-INDICATION, subst. fém. Circonstance particulière qui empêche l'application du traitement médical ordinairement prévu. − P. métaph. Circonstance s'opposant à une solution envisagée : Max Ernst, à qui j'ai parlé d'elle, accepterait-il de faire le portrait de Nadja? MmeSacco, me dit-il, a vu sur son chemin une Nadia ou Natacha qu'il n'aimerait pas et qui − ce sont à peu près ses termes − causerait un mal physique à la femme qu'il aime : cette contre-indication nous paraît suffisante.
Breton, Nadja,1928, p. 104. Prononc. et Orth. : [kɔ
̃tʀ
ε
̃dikasjɔ
̃]. Ds Ac. 1798-1932. Cf. contre-. Étymol. et Hist. 1797 méd. (L. Verduc, Le Maistre en Chirurgie ou l'Abrégé de Chirurgie de Guy de Chauliac, 2eéd., Paris, p. 31 : La contre-indication ou repugnance, est une marque qui empêche de faire ce que la première indication conseilloit. Elle se tire des choses naturelles, comme des forces du malade, du tempérament et de l'action des parties). Composé de contre-* et de indication* comme terme de médecine. Fréq. abs. littér. : 3. |