| CONTRE-ÉCHANGE (EN), loc. adv. En échange, en contrepartie : L'échange est un contrat par lequel les parties se donnent respectivement une chose pour une autre. (...). Si l'un des copermutans a déjà reçu la chose à lui donnée en échange, et qu'il prouve ensuite que l'autre contractant n'est pas propriétaire de cette chose, il ne peut pas être forcé à livrer celle qu'il a promise en contre-échange, mais seulement à rendre celle qu'il a reçue.
Code civil,1804, art 1702-1704, p. 311. Rem. Le mot est noté comme peu usité ds la plupart des dict. gén. du xixeet du xxes.; Lar. Lang. fr. le répute comme appartenant à la lang. classique. Prononc. et Orth. : [kɔ
̃tʀeʃ
ɑ
̃:ʒ]. Ds Ac. 1694 et 1718, s.v. contreschange. Ds Ac. 1740, s.v. contréchange. Ds Ac. 1762, s.v. contr'échange. Ds Ac. 1798-1878 avec un trait d'union. N'est pas admis ds Ac. 1932. Cf. contre-. Étymol. et Hist. 1461 en contre eschange « en échange » (nov. 1461, Ord., XV, p. 183 ds Gdf. Compl.); 1557 en contr'échange (Ch. Fontaine, Epigr., p. 55 ds Hug.). Composé de contre-* et d'échange*. |